Évidemment, le titre est une provocation. Est-il besoin de le dire ? Et pourtant…
Le monde court à sa perte par l’effondrement de l’écosystème dû à l’avidité sans limite du capital. Et pourtant, ce qu’il reste de forces démocrates se fait rouler dessus. Et pourtant les désobéissants finissent en garde à vue. Et pourtant les zadistes sont des « khmer verts », sinon des « écoterroristes ». Et pourtant l’assemblée doit se tenir sage.
...
Vous autres winners de l’économie.
Vous autres sacrés rois de l’internet.
Vous autres élite de la Nation.
Vous autres.
...
Le capitalisme, régime hégémonique, impose son rapport social, sa langue, ses propres discussions. On ne peut plus se contenter de répliquer dans le cadre, il faut en sortir et mettre d’une part un grand coup de raquette dans la machine à balles, d’autre par refuser sa dialectique.
...
J’ai récemment eu un problème de C++ suffisamment rare et dont la solution est suffisamment élégante pour que je pense utile de la partager dans un post de blog.
...
En 2017, Emmanuel Macron était élu sur son projeeeet de « startup nation ». Nous avons vu ce dont il retournait : des « licornes » sans la moindre substance épuisant des travailleurs à vélo, de la spéculation, des grands groupes siphonnant les aides publiques avant de licencier pour délocaliser. Il fallait que tout change pour que rien ne change : un nouveau visage, une recomposition politique, un nouveau discours, mais la même spoliation capitaliste des fruits de la terre et du travail.
...
Grèves, occupations, assemblées générales, manifestations, quoi qu’il sorte de cet affreux second tour, rien de tout cela ne nous sera plus permis s’il est question d’une portée politique conséquente. Ils le voulaient ce second tour, l’opposition entre la fasciste (qui ne le redevient qu’après le premier tour) et le fascisateur (qui essaye, entre deux scéances lunaires psychotiques d’indifférence aux gens, de racler ce qu’il peut d’électorat). Ils le voulaient, ils l’ont. Nous ne le voulions pas, nous l’avons. Même si nous nous y attendions, quelle douleur. Choisir entre un mal connu et douloureux et un autre mal inconnu mais certain. Enfin inconnu, il ne l’est que pour ceux que la haine de Macron aveugle (et qui peut leur en vouloir). On sait, à l’avance, comment se déroulerait un quinquennat Le Pen : du Macron, mais en pire. Le même libéralisme patronal, la même soumission au capital, mais (ouvertement) raciste. Faire payer aux pauvres les profits des actionnaires, c’est l’essence du capitalisme, c’est à dire du macronisme. Faire payer aux immigrés les errances du capital, c’est l’essence du capitalisme raciste d’extrême droite.
...
« Il y aura des élections dans les jours qui viennent, nous devrons à tout prix les gagner pour qu’il n’y en ai plus jamais d’autres. » Les damnés, Visconti
...
Texte d’une intervention au colloque intelligence économique qui s’est tenu au Sénat à l’initiative de Marie-Noëlle Lienemann. La vidéo de la table ronde est en bas du texte
...
Comme Nicolas Sarkozy avant lui, Xavier Bertrand souhaite que le travail paye mieux. Il a ainsi repris à son compte une vieille proposition : faire converger le salaire brut et le salaire net en réduisant les « charges ». Évidemment, tous les gauchistes lui tombent dessus. Funeste erreur ! Dans un contexte inflationniste, on ne peut que se féliciter de le voir se préoccuper du niveau des salaires. Qui peut aller contre cette idée ? Pas moi en tout cas. J’irai même presque jusqu’à dire qu’il a raison. Malheureusement, il n’a pas poussé l’idée assez loin.
...
L’autre soir, j’étais en soirée avec de vieux amis. Le genre de vieux amis avec qui je voulais boire des bières, faire des flipper, parler du bon vieux temps, mais surtout pas parler politique.
...